Abattu par l’ardeur de ce temps sans saison,
Mon corps las, sur les tissages de l’herbe bleue
Des arbres entrelacés, spectateurs malgré eux
D’un imaginaire sanglant en floraison,
Leurs yeux imbibés de sève s’écarquillaient
Sous une chevelure feuillue et rougeâtre
Face à une âme momifiée et acariâtre
Qu’un vent spongieux trouve plaisant d’habiller
A présent vêtue de liquide vaporeux
Elle flotte de lourdeur près des branches carmin
Je la regarde s’emmêler dans ce chemin
Aux reptiles ailés en venin généreux
Qui venaient se nourrir des algues aux jours tombées
Dans les voutes de cristal de ces végétaux,
Attirée par la brillance de ces joyaux
A la tentation d’en prendre, elle a succombé.
Voyant leur festin pillé par une étrangère,
Etrange de tous bords et surtout aux bords durs,
Ils attaquent l’amas voleur mais ils endurent
Des ripostes basses de la sale mégère,
Le vert du ciel vole en reflet sur la scène
Et applaudit de ses nuages les morsures,
Ses rires tonnent, à chaque nouvelle blessure
Qu’elle inflige fière à ces volatiles obscènes,
Je la somme de cesser cette absurde révolte
Elle obéit, si peu et retourne à pas lents
Dans l’esprit tordu et immense affabulant
Qui ose vous conter cette histoire désinvolte.
Pardonnez s’il vous plaît mon écrit cauchemardesque
Mais surtout l’absence de raison de ce texte
Je voulais l’érotisme, c’est sorti de son contexte
Aller, ça me changera, un peu de burlesque.
Mon corps las, sur les tissages de l’herbe bleue
Des arbres entrelacés, spectateurs malgré eux
D’un imaginaire sanglant en floraison,
Leurs yeux imbibés de sève s’écarquillaient
Sous une chevelure feuillue et rougeâtre
Face à une âme momifiée et acariâtre
Qu’un vent spongieux trouve plaisant d’habiller
A présent vêtue de liquide vaporeux
Elle flotte de lourdeur près des branches carmin
Je la regarde s’emmêler dans ce chemin
Aux reptiles ailés en venin généreux
Qui venaient se nourrir des algues aux jours tombées
Dans les voutes de cristal de ces végétaux,
Attirée par la brillance de ces joyaux
A la tentation d’en prendre, elle a succombé.
Voyant leur festin pillé par une étrangère,
Etrange de tous bords et surtout aux bords durs,
Ils attaquent l’amas voleur mais ils endurent
Des ripostes basses de la sale mégère,
Le vert du ciel vole en reflet sur la scène
Et applaudit de ses nuages les morsures,
Ses rires tonnent, à chaque nouvelle blessure
Qu’elle inflige fière à ces volatiles obscènes,
Je la somme de cesser cette absurde révolte
Elle obéit, si peu et retourne à pas lents
Dans l’esprit tordu et immense affabulant
Qui ose vous conter cette histoire désinvolte.
Pardonnez s’il vous plaît mon écrit cauchemardesque
Mais surtout l’absence de raison de ce texte
Je voulais l’érotisme, c’est sorti de son contexte
Aller, ça me changera, un peu de burlesque.